La LME toujours sous surveillance et un constat en demi-teinte

La LME toujours sous surveillance et un constat en demi-teinte

Après la constatation du non respect des délais de paiement, notamment par le secteur public, les rapporteurs de l’Assemblée Nationale focalise leur attention sur le développement des stocks déportés permettant notamment de contourner ces délais mais surtout sur les NIPs.

Le Rapport AN du 6 avril 2011 constate le développement des NIP (« cagnottage », fidélisation, offres fédératives liant une offre à une autre pour un prix global inférieur à ce qu’il peut être par ailleurs, des lots virtuels, des cartes de fidélisation… et rappelle l’Avis de la CEPC n° CEPC10060303 selon lequel les NIP « ne désignent aucun concept juridique précis. Le Rapport constate que « les NIP ont aujourd’hui remplacé les marges arrière alors que l’ensemble des parlementaires a souhaité les faire disparaître ! ». Les rapporteurs considèrent que les NIP renchérissent finalement les coûts pour le consommateur.

Pour les NIP (hors coopération commerciale (relevant de l’article L. 441-7-I-2° du code de commerce) sous mandat, le Rapport propose d’inscrire dans la loi les principes déjà soulignés par la CEPC : en cas de mandat, il convient d’avoir une reddition systématique des comptes ainsi que l’insertion du mandat dans la convention unique ou dans le document en tenant lieu.

RapportLME

Frédéric Fournier

Associé

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