La nullité du forfait jours ne justifie pas la prise d’acte ou la résiliation judiciaire.
Depuis les célèbres arrêts du 26 mars 2014, la Cour de cassation a posé le principe que l’action en résiliation judiciaire peut produire les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse à la condition que les griefs invoqués par le salarié empêchent la poursuite du contrat de travail (Cass. soc., 26 mars 2014, n°12-35.040 : JurisData n° 2014-005949 – Cass. soc., 26 mars 2014, n°12-21.372 : JurisData n° 2014-005948).
Le principe est le même pour la prise d’acte : les faits reprochés à l’employeur doivent avoir empêchés la poursuite du contrat. Lire la suite