Archives de catégorie : Redlink All

Marché public : le caractère forfaitaire du marché n’exclut le paiement ni des travaux supplémentaires ni des travaux de sujétions imprévues.

Marché public : le caractère forfaitaire du marché n’exclut le paiement ni des travaux supplémentaires ni des travaux de sujétions imprévues

Le Conseil d’Etat indique, dans une décision Sociétés Gallego et Temsol (CE, 13 mai 2015, Sociétés Gallego et Temsol, req. n° 380863) que le titulaire d’un marché à prix forfaitaire a, par principe, droit au paiement :

–  des travaux supplémentaires, y compris lorsqu’ils ont été réalisés sans ordre de service du maître d’ouvrage,

à la condition que ces travaux ont été indispensables à la réalisation de l’ouvrage selon les règles de l’art ;

et, par ailleurs,

–  des travaux résultant de sujétions imprévues,

à la condition qu’ils aient un caractère exceptionnel, imprévisible, dont la cause est extérieure aux parties et qu’ils bouleversent l’économie générale du contrat. lire la suite

Marché public : extension de la durée des marchés à bons de commande au-delà de 4 ans et risque d’annulation

Marché public : extension de la durée des marchés à bons de commande au-delà de 4 ans et risque d’annulation

1- L’article 77 II CMP dispose que le marché à bons de commande ne peut excéder 4 ans sauf « cas exceptionnels dûment justifiés ».

Le Code des marchés publics indique que les justifications peuvent résulter notamment de l’objet du marché ou encore du fait que l’exécution du marché nécessite des investissements amortissables sur une durée supérieure à 4 ans.

2- Dans une récente affaire la Cour administrative d’appel de Marseille a jugé qu’un acheteur public avait méconnu l’article 77 CMP en prévoyant une durée de 5 ans pour un marché à bons de commande de transport public de voyageurs (CAA Marseille, 2 février 2015, Société Autocars Rigon et fils, req. n° 13MA02215 – cf. 20ème considérant). Lire la suite

Une société mère française ne peut imputer les pertes subies par une filiale étrangère sur le résultat d’ensemble du groupe fiscal intégré

Une société mère française ne peut imputer les pertes subies par une filiale étrangère sur le résultat d’ensemble du groupe fiscal intégré

Il résulte d’un arrêt du Conseil d’Etat du 15 avril 2015, n°368135, que les pertes subies pas une filiale établie dans un Etat membre ne peuvent être imputées sur le résultat d’ensemble du groupe fiscal intégré en France, alors même que ces pertes ne peuvent être déduites par les filiales dans leur pays de résidence, en vertu des législations applicables dans ces pays. Lire la suite

Suppression des soldes flottants

Suppression des soldes flottants

Auparavant l’article L310-3 du Code de commerce encadrait les périodes de soldes en distinguant (i) les deux périodes traditionnelles de cinq semaines chacune dont les dates sont fixées par décret (soldes d’hiver et soldes d’été) et (ii) une période d’une durée maximale de deux semaines ou deux périodes d’une durée maximale d’une semaine dont les dates sont librement choisies par le commerçant. Lire la suite

Déséquilibre significatif : Cour d’appel de Paris du 3 mars 2015 PROVERA

Déséquilibre significatif : Cour d’appel de Paris du 3 mars 2015 PROVERA

Cette affaire portait sur la mise en cause d’une clause offrant, en cas de la sous-performance d’un produit, au distributeur la faculté de mettre fin totalement ou partiellement au contrat le liant à un fournisseur et d’une autre clause où le distributeur bénéficiait de délais de paiement supérieurs au délai de paiement du fournisseur pour les services de coopération commerciale.  Lire la suite

Projet Macron : maintien de l’aménagement des délais de paiement dans les secteurs commerciaux à saisonnalité marquée

Projet Macron : maintien de l’aménagement des délais de paiement dans les secteurs commerciaux à saisonnalité marquée.

Les secteurs des équipements de sports d’hiver, jouets, horlogerie, cuir et matériels d’agro-équipement qui bénéficient de dérogations aux délais de paiement de l’article L441-6 du code de commerce par la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 jusqu’en 2015, devraient voir leur régime particulier maintenu.  Lire la suite

Projet de Loi Macron – Transparence sur les conditions sociales de fabrication d’un produit (art. L. 117-1 du code de la consommation)

Projet de Loi Macron – Transparence sur les conditions sociales de fabrication d’un produit (art. L. 117-1 du code de la consommation).

La Commission Spéciale du Sénat est favorable à la suppression de l’exigence d’un décret d’application au texte de l’article L. 117-1 du code de la consommation obligeant « le fabricant, le producteur ou le distributeur d’un bien commercialisé en France à transmettre au consommateur, qui en fait la demande et qui a connaissance d’éléments sérieux mettant en doute le fait que ce bien a été fabriqué dans des conditions respectueuses des conventions internationales relatives aux droits humains fondamentaux, toute information dont il dispose portant sur les éléments suivants : origine géographique des matériaux et composants utilisés dans la fabrication, contrôles de qualité et audits, organisation de la chaîne de production et identité, implantation géographique et qualités du fabricant, de ses sous-traitants et fournisseurs ».

Frédéric Fournier
Associé

Projet de Loi Macron : art. L. 442-6 du code de commerce – Sanction contre certaines pratiques commerciales abusives

Projet de Loi Macron : art. L. 442-6 du code de commerce – Sanction contre certaines pratiques commerciales abusives.

La Commission spéciale du Sénat se montre défavorable à la modification du calcul de l’amende en cas de manquement aux dispositions de l’article L. 442-6 du code de commerce que les députés souhaitaient voir porter selon l’article 10 D du projet de loi, à 5 % du chiffre d’affaires réalisé en France par la personne coupable de cette pratique.  Lire la suite

Loi Macron – Sénat : L’article L. 441-7 du code de commerce concernant la convention annuelle unique ne serait de nouveau plus limitée au commerce de détail

Loi Macron – Sénat : L’article L. 441-7 du code de commerce concernant la convention annuelle unique ne serait de nouveau plus limitée au commerce de détail.

L’article 10 B (amendement Vautrin / Hammadi) restreignait le champ d’application de l’article L. 441-7, aux relations entre un fournisseur et un distributeur de commerce de détail, au lieu de s’appliquer à toute relation commerciale entre un fournisseur et un distributeur.  Lire la suite