Safe Harbor : le G29 donne trois mois pour agir

Safe Harbor : le G29 donne trois mois pour agir.

A la suite de la décision de la CJUE invalidant le Safe Harbor, la CNIL et ses homologues européens (le G29) se sont réunis pour en analyser les conséquences.

Pour mémoire, le 6 octobre 2015, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé que la décision de la Commission 2000/52 du 26 juillet 2000 reconnaissant les Etats-Unis comme « sphère de sécurité » en cas de transfert de données personnelles était invalide. Elle juge que ces transferts doivent être suspendus comme ne répondant pas aux exigences de garantie de protection adéquate requis par la directive européenne n°95/06/EC, à la suite d’une question préjudicielle de la High Court irlandaise dans une affaire initiée par un utilisateur de Facebook se plaignant du transfert de ses données vers les serveurs américains. Le transfert de données personnelles à partir de l’Europe vers les Etats-Unis basée sur l’équivalence de protection du fait de l’adhésion de la société américaine au Safe Harbor ne sera plus possible à ce stade.  Lire la suite

Quand l’ancien siège social d’une personne morale devient un siège social fictif

Quand l’ancien siège social d’une personne morale devient un siège social fictif.

En cause d’appel, la constitution d’avocat par l’intimé ou par toute personne qui devient partie en cours d’instance est dénoncée aux autres parties par notification entre avocats.

S’agissant d’une personne morale, cet acte doit indiquer sa forme, sa dénomination, son siège social et l’organe qui la représente légalement.

Ces conditions sont d’application stricte puisque l’article 961 du Code de procédure civile exige ces indications, sous peine d’irrecevabilité.

La Cour de cassation ne fait ainsi preuve d’aucune mansuétude lorsqu’une telle mention fait défaut ou est inexacte. Lire la suite

Apporteur d’affaires, agent commercial n’est pas…

Apporteur d’affaires, agent commercial n’est pas…

Le 3 juillet 2015, la Cour d’appel de Paris statue sur un contrat d’apporteur d’affaires.

A défaut de démonstration d’un mandat d’agir au nom et pour le compte de son cocontractant et de réalisation d’actes juridiques (en l’espèce, l’objet de la mission visait le développement d’une activité d’expertise, de la formation et de conseil en stratégie, puis la gestion de contrats), la cour constate l’absence de mandat d’agent commercial, voire de mandat d’intérêt commun, au profit de la qualification de prestataire de services.  Lire la suite

Catégories professionnelles – critères d’ordre et PSE : la mauvaise définition entraîne la nullité

Catégories professionnelles – critères d’ordre et PSE : la mauvaise définition entraîne la nullité.

Le 8 octobre 2015 (CAA Versailles, 4e ch., 8 octobre 2015, n° 15VE02312), la cour administrative d’appel de Versailles a annulé l’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de SAP France, considérant que l’employeur n’avait pas défini correctement les catégories professionnelles servant de cadre d’application aux critères d’ordre des licenciements.  Lire la suite

Rupture brutale de relations commerciales établies et cession de fonds de commerce

Rupture brutale de relations commerciales établies et cession de fonds de commerce .

Le préavis après cession de fonds de commerce ne prend pas en compte la relation antérieure avec le cédant. La Cour de cassation (chambre commerciale) a écarté l’application de l’article L.442-6 I 5° du code de commerce par un arrêt du 15 septembre 2015 (n° de pourvoi: 14-17964). Une société donne son fonds de commerce en location-gérance, puis le cède au locataire-gérant. Elle décide de mettre un terme au contrat de transport précédemment conclu avec le cédant. « Se prévalant de la durée de la relation commerciale qu’elle avait entretenue avec les prédécesseurs », le transporteur invoque la rupture brutale d’une relation commerciale établie.  Lire la suite

Licenciement pour motif économique : Attention aux informations à transmettre au salarié

Licenciement pour motif économique : Attention aux informations à transmettre au salarié.

La jurisprudence dans une décision du 22 septembre dernier est venue rappeler des principes très importants quant à la procédure de licenciement pour motif économique.

Lorsque vous envisagez de licencier un salarié pour motif économique vous avez l’obligation de lui proposer d’adhérer au contrat de sécurisation professionnelle (« CSP »), un dispositif d’accompagnement spécifique au titre de l’assurance chômage.

La remise des documents afférents au CSP doit se faire au moment de l’entretien préalableLire la suite

Franchiseurs : la qualification de co-employeur des salariés du franchisé filiale écartée

Franchiseurs : la qualification de co-employeur des salariés du franchisé filiale écartée.   

Plusieurs sociétés franchisées devenues filiales de leur franchiseur dans le cadre d’une restructuration du réseau de distribution de celui-ci, ont fait l’objet d’un licenciement économique. Les salariés touchés par le licenciement ont tenté de contester celui-ci, demandant la requalification du franchiseur en co-employeur.  Lire la suite

La démission n’est pas remise en cause par une proposition de rupture conventionnelle ultérieure

La démission n’est pas remise en cause par une proposition de rupture conventionnelle ultérieure

Un salarié peut, après sa démission, convenir avec son ancien employeur d’une rupture conventionnelle.

En effet, la Cour de Cassation avait déjà considéré que la conclusion postérieure d’une rupture conventionnelle valait renonciation à la rupture précédemment intervenue  (Cass. Soc. 3 mars 2015 n°13-20.549).

Cependant, qu’en est-il lorsqu’après la démission du salarié, la conclusion d’une rupture conventionnelle lui est proposée, mais n’aboutit pas ?  Lire la suite

PLFSS 2016 – Le texte du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 est publié

PLFSS 2016 – Le texte du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 est publié

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 (PLFSS 2016) a été publié le 7 octobre 2015. Il envisage notamment la question des personnes non-assujetties à un régime français de sécurité sociale ayant acquitté des prélèvements sociaux sur les revenus du capital perçus.

En effet, selon l’exposé des motifs de l’article 15 du PLFSS : le gouvernement tire les conséquences d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 26 février 2015, qui a remis en cause la faculté d’assujettir aux prélèvements sociaux les revenus du capital perçus par des personnes rattachées à un régime de sécurité sociale d’un autre Etat-membre de l’Union européenne.  Lire la suite

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